mardi 7 octobre 2008

Conclusion

Une envolée sans histoire.

Ce fut un autre super voyage. Nous avons réalisé la plupart des objectifs que nous nous étions fixés. Nous revenons fatigués et heureux. La fatigue se dissipera rapidement et les souvenirs heureux perdureront.

C'est le retour au pays, nouveaux projets, nouvelles routines.

Il reste un vidéo à réaliser, des photos à «diaporiser», des activités qui prolongeront ce voyage à Paris.

En attendant, notre lit nous attend.

lundi 6 octobre 2008

De la cathédrale Notre-Dame à l’aéroport


Réveil tôt ce matin car nous quittons l’appartement à 9 h. Mia, la proprio, accepte d’entreposer nos bagages au sous-sol dans une remise sous clé. On se rend à la cathédrale Notre-Dame où, pour la première fois, nous pouvons visiter cet endroit mythique sans nous faire bousculer car les touristes ne sont pas encore arrivés. Le bonheur ! À la sortie, cependant, les hordes de l’Empire du Soleil, étaient sur le parvis et s’apprêtaient à se photographier à qui mieux mieux ..

On se rend à la Place Charles-de-Gaulle : quelques photos de l’Arc de Triomphe, un regard sur les immenses avenues Foch et Kléber et on se demande ce qu’on est bien venu faire ici ; on reprend le métro en direction de Montparnasse. Le cœur n’y est plus, la mélancolie surgit. On décide de partir mais avant, on s’arrête au restaurant Chez La Mamma. Malheureusement, la Mamma et ses cuisiniers sont partis de l’Italie depuis trop longtemps et ils ont oublié les recettes de base de la gastronomie italienne. Que voulez- vous !, comme le disait avec tant d’à-propos notre ex-premier ministre fédéral, pas celui qui fait des coupures dans la Culture mais celui qui ne savait pas que ça existait !!

Le RER nous emmène à l’aéroport où nous avions réservé une chambre à l’hôtel Ibis, presque sur les pistes de décollage. Demain matin, s’il y a encore des perturbations sur les lignes de métro, on sera sur place. Pas de stress.

C’est presque fini. Sniff ! Sniff !

dimanche 5 octobre 2008

Les valises et La Rotonde

Le ciel de Paris est sombre, il vente, il pleut, il fait froid ; une vraie mauvaise journée d’automne comme au Québec. Plutôt que de nous rendre à la cathédrale Notre-Dame, comme prévu, on boucle les valises car, demain à 9 heures, nous serons des SDF, comme on dit ici (Sans Domicile Fixe) et l’envolée de retour n’est prévue que pour mardi matin à 10 h 30 !

Pour faire contre mauvaise fortune, bon cœur, nous sommes allés déjeûner à La Rotonde, à l'angle des rues Raspail et Montparnasse, à deux pas d'ici. Service excellent, très vieille France, repas succulent, décor ravissant et prix harmonisé à l’excellence du service, à la succulence des mets et au décor ravissant.

À la sortie du restaurant, vers 16 h 15, comme il pleuvait plus que ce matin et qu’il ventait davantage, les activités extérieures de la journée se sont terminées par un retour à l’appartement.

On prévoit du beau temps pour demain. Les SDF en profiteront pour visiter l’avenue Foch. Ça sent la fin ...

samedi 4 octobre 2008

Montmartre


Belle journée ensoleillée comme on les aime. Quelques degrés Celsius de plus et ce serait parfait. Nos errances d’aujourd’hui nous conduisent dans les rues et ruelles de Montmartre (circuits Montmartre et Place du Tertre).

En sortant du métro Lamarck-Caulaincourt, on monte quelques marches et on se retrouve dans le Cimetière Saint-Vincent, notre deuxième cimetière en autant de jours. Celui-ci est tout petit et peu de vedettes y séjournent pour l’éternité à l’exception du peintre Utrillo et de l’écrivain Marcel Aymé. On déambule et on s’arrête dans le Parc de la Turlure, à l’ombre de la basilique du Sacré-Cœur. Après notre lunch (sandwich et jus de légumes), Gisèle débute une quinte de toux qui suscite beaucoup d’inquiétude. Une fois de plus, tout redevient à la normale après 10 minutes. Sûrement que la proximité de la basilique y est pour quelque chose !!

De la Place Jean-Marais, au Lapin agile, du Moulin de la Galette à la Place Dalida, nous vagabondons et dérivons de notre circuit pour nous retrouver à Pigalle. Et, au 72 boulevard de Clichy, on ne peut résister à l'envie de rentrer dans le Musée de l’érotisme. Puisqu’il est possible que des enfants lisent ce blogue, il ne sera pas question de tous les objets qu’on a vus, ni de tous les dessins et de tous les films qu’on a zieutés, pas plus que des réactions passionnées des visiteuses et des visiteurs devant un tel spectacle ! Non, il n’en sera pas question ici. Fin de notre circuit.

Nous avions prévu souper au restaurant, ce soir. Nous sommes rentrés à la maison.

vendredi 3 octobre 2008

Cimetière du Montparnasse et Musée Marmottan


Tôt ce matin, il faisait un temps exécrable puis, vers 10 h, le soleil est apparu. On en a profité pour aller visiter le cimetière du Montparnasse situé juste en face de l’appartement.

Le cimetière du Montparnasse est aussi connu parmi les habitants de Paris comme le cimetière du Sud ou de la rive gauche. Il a été ouvert le 25 juillet 1824, dans un endroit que les Parisiens utilisaient comme dépotoir au XVIe siècle, en l'appelant Mont Parnasse. Il est le deuxième en importance de Paris, juste après le fameux Père Lachaise. Depuis son ouverture, plus de 300 000 personnes y ont été enterrées. La nécropole compte aujourd'hui 35 000 sépultures et un millier de morts y sont inhumés chaque année. Plusieurs célébrités reposent en paix à Montparnasse : Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Serge Gainsbourg, Charles Baudelaire, Guy de Maupassant, André Citroën, etc.
Malheureusement, la pluie et le vent nous ont chassés de ce lieu ; nous nous sommes réfugiés à la maison et avons regardé le cimetière de haut !

En après-midi, vu le temps incertain, nous avons opté pour une visite du musée Marmottan situé dans le 16e arrondissement, quartier bourgeois où logent de nombreuses ambassades. Le musée Marmottan est considéré comme un temple de l’Impressionnisme et Claude Monet y occupe la plus grande place. Après-midi ensoleillé agréable à tout point de vue : tableaux intéressants , quartier sélect, parcs luxuriants, longue marche sur la rue Victor-Hugo aux vitrines prestigieuses et retour à la maison … sous un orage violent.

jeudi 2 octobre 2008

Quartiers Vendôme et Palais Royal


Drôle de journée : soleil étincelant en matinée, fortes averses accompagnées de quelques grêlons en début d’après-midi, retour du soleil, puis retour de la pluie et du soleil. Toutes ces variations sur fond de vent frais pour ne pas dire froid. Nous avons failli abandonner en cours de route mais, en touristes avertis, nous avons affronté l’adversité et sommes revenus à l’appartement heureux de nos vagabondages.

Comme il faisait beau au départ, nous avons entrepris la découverte du parcours Vendôme. Le trajet d’autobus qui ne devait prendre que 15 minutes en a pris 90 à cause de manifestations dans les rues. À la Madeleine, plutôt que de nous arrêter encore chez Fauchon , nous sommes entrés dans la Galerie de la Madeleine construite en 1845. C’était bien, mais un peu plus loin, nous avons pénétré dans le Village Royal où se côtoient luxe, élégance et raffinement autour des grands noms de la mode. Un budget royal faciliterait la fréquentation des boutiques Dior, Chanel, Gucci et autres.

En deuxième partie de la journée, nous avons poursuivi notre promenade avec le parcours Palais Royal. Nous avons été charmés par la Galerie Vivienne ouverte en 1826. Menacée de démolition au XXe siècle, l’arrivée de Jean-Paul Gaultier a remis ces lieux à la mode (sans jeux de mots).

Évidemment, nous avons terminé notre excursion aux Jardins du Palais Royal. Outre les jardins, les sculptures et la fontaine, on y trouve une galerie de commerces dont le célèbre restaurant Véfour renommé pour l’excellence de ses menu$ et de ses vin$. Nous avons opté pour un sage retour à la maison où des mets préparés par notre traiteur préféré feront notre bonheur à meilleur compte.

Dernière heure : c’était beaucoup, beaucoup, beaucoup moins cher que chez Vefour mais c’était franchement pas beaucoup, pas beaucoup, pas beaucoup très bon !! Peut-être que …

mercredi 1 octobre 2008

Pinacothèque et Fondation Cartier


Autre journée tristounette ! Nuages, pluie, éclaircies, pluie, vent, température fraîche. Pas un temps idéal pour se promener … mais pour visiter des musées. À Paris, ce n’est pas ce qui fait défaut. On commence par la Pinacothèque où il y a une exposition des œuvres de Georges Rouault. Le prestige de Rouault en tant que coloriste et graveur n’a cessé de s’étendre notamment au Japon et en Corée. Il est considéré comme l'un des peintres religieux les plus importants du XXe siècle. Bien entendu, Gisèle a été ravie et … moi aussi.


À la sortie, un arrêt chez Fauchon pour une petite folie : millefeuille de saumon et éclair de foie gras aux figues.


Retour à l’appartement et visite chez notre voisin, la Fondation Cartier pour l’art contemporain où une exposition majeure est consacrée à l’artiste César, dix ans après sa disparition. On peut apprécier ses créations en suivant le lien En ce moment + César … + Vues de l’exposition. Pour se remettre de nos émotions !!!, nous avons marché dans les rues avoisinantes et avons découvert de bien jolies boutiques dans notre quartier.

Tout compte fait, malgré le temps maussade, ce fut une bien belle journée.

La p'tite vie … en anglais à Paris


Depuis notre arrivée, nous sommes étonnés de voir à quel point l’anglais occupe une place importante à Paris. Par exemple, à l’appartement, nous disposons d’un oui-fi qui a parfois des beugues (Wi-Fi et bugs). Les conversations sont souvent émaillées de mots anglais tels avoir son Business plan, faire un Speed dating, avoir le sens du feeling, etc



Les raisons sociales sont éloquentes à ce chapître :
Family Sandwichs (au rez-de-chaussée de notre appartement)
Relay (dans le métro)
Frendly Coffee Shop
No Stress Café
Not So Big (vêtements pour enfants)

Pigs Restaurant
Speed Marche (chaussures-sport)
Super Market
Eat Sushi (restaurant)
Happy Fleuriste

Ces exemples ont été recueillis en moins d’une heure de marche lors de nos promenades. Il semble que ça fait chic ! Il faudrait peut-être parler de la Loi 101 à M. Sarkozy.

mardi 30 septembre 2008

Musée du quai Branly





Journée froide et pluvieuse. La première depuis notre arrivée. Ça tombe bien, on avait prévu la visite du Musée du quai Branly aujourd’hui. Le musée Branly loge dans un édifice très moderne. Conçu par l’architecte Jean Nouvel, le musée du quai Branly présente de façon permanente 3 500 œuvres du patrimoine universel et consacre près de 5 000m2 à des expositions temporaires. Le public peut également bénéficier d’un théâtre de 500 places, d’une salle de projection, de plusieurs salles de cours, d’un salon de lecture et d’une médiathèque. Nous avons pu admirer cette riche collection des Arts Premiers dans un décor spécialement adapté pour la mise en valeur de ces œuvres originant d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques. Malheureusement, caméscopes et appareils photo sont interdits à l’intérieur du musée. De retour, nous avons longé la Seine pour prendre le métro à la station Bir-Hakeim ce qui nous obligeait à passer derrière la tour Eiffel ! Clic ! Clic ! Et pour l’amie Myriam qui a péché par envie de nos petits repas bien arrosés, ce soir, gratin dauphinois de potimarron et Saint-Pourçain !


lundi 29 septembre 2008

Musée du Louvre


Journée consacrée principalement à la visite de certaines expositions du Musée du Louvre. En premier lieu, nous avons suivi le parcours de la sculpture grecque ayant pour thème Les Grecs à la conquête du corps humain. Essentiellement inspirés par la figure humaine, les artistes grecs ont créé un art à la mesure de l’homme et centré sur lui. La Victoire de Samothrace et la Vénus de Milo figurent parmi les œuvres les plus admirées du Louvre.


Après le dîner, nous avons visité l’exposition consacrée à Andrea Montegna, peintre italien de la Renaissance. L’appréciation de l’œuvre de cet artiste diffère énormément selon les visiteurs : Gisèle a été enchantée !


Nous avons terminé notre visite du Louvre en suivant le parcours À la découverte du palais des rois. Avant d’abriter l’une des premières collections d’œuvres d’art au monde, le Louvre a été habité pendant des siècles par des rois et des empereurs dont le souvenir est encore conservé dans ses salles. C’est à la découverte de ces souvenirs que ce parcours nous invite ; cependant, le parcours proposé par le musée n’est pas facile à suivre et les guides-bénévoles ne semblent pas le connaître !!

À la sortie du Louvre, nous avons sillonné les rues du parcours Louvre avant de prendre le métro pour le retour à l’appartement. Ce parcours a été très décevant ; rien ne nous a vraiment séduits.

En faisant le bilan de notre journée, on peut dire que, outre les sculptures grecques, cette journée ne restera pas gravée dans nos mémoires !

PS : La Sainte-Chapelle a fait son œuvre, Gisèle (nous !) a finalement bien dormi la nuit dernière.

dimanche 28 septembre 2008

Quartiers Saint-Paul, Île Saint-Louis, Notre-Dame


La nuit a été éprouvante : les quintes de toux ont perturbé notre sommeil. Au réveil un peu tardif, on s’émerveille devant cette journée chaude et ensoleillée. On débute notre exploration de Paris par le parcours Saint-Paul. C’est dimanche et, en sortant du métro Saint-Paul, on se retrouve en plein quartier juif, rue des Rosiers, où la population locale (juive et non-juive) fait la queue devant les restaurants yiddish. C’est un brouhaha indescriptible de gens se saluant, mangeant dans la rue, déambulant lentement tout en conversant calmement.

Plus loin, rue des Barres, c’est un marché aux puces : chacun s’installe sur un bout de rue et offre aux passants livres, jouets, vêtements, etc., un peu comme dans nos ventes de garage. La bonhommie règne en ce début d’après-midi. Nous poursuivons avec le parcours Ile Saint-Louis où nous découvrons le Village Saint-Paul, un village d’antiquaires en plein centre du Marais. Nous traversons ensuite sur l’Ile Saint-Louis où une foule compacte envahit la rue Saint-Louis en dégustant les célèbres glaces Berthillon. Nous n’avons pu résister à la tentation et avons léché, goulûment, une glace au pamplemousse rose et une autre à la pistache. Nous terminons notre exploration par le parcours Notre-Dame. Cependant, nous trichons un peu en ne résistant pas à l’envie de revoir la Sainte-Chapelle, hors-circuit. Toujours aussi grandiose que la première fois … mais sans l’émotion de la première fois. Puis, on relaxe quelques minutes sur une terrasse du boulevard Saint-Michel : café au lait et bière fraîche (12 E, soit 18 $ !). Retour à la maison : apéro-olives, saucisses de Toulouse, Gigondas et préparation de la journée de demain. Est-ce dû la visite de la Sainte Chapelle, les quintes de toux semblent moins rapprochées…

samedi 27 septembre 2008

Château d’Écouen



On sort de Paris ! On se rend dans la petite ville d’Écouen visiter le château converti en musée de la Renaissance. Situé sur une butte offrant un magnifique panorama sur la plaine environnante, le château d'Écouen fut construit à partir de 1538 par le Connétable de France, Anne de Montmorency (au service de François Ier puis de Henri II). Nous sommes arrivés tôt et avons eu tout le loisir de nous promener dans les jardins et de visiter le château sans être pressés par d’autres amateurs de la Renaissance.

Après un dîner dans les jardins et une visite de la petite ville d'Écouen, nous avons assisté à un mini-concert d’orgue positif. Le jeune organiste nous a fait découvrir les vertus de cet instrument du XVIe siècle et, pendant une demi-heure, dans la chapelle du château, nous avons vécu une expérience semblable à celle que les nobles de l’époque vivaient chaque dimanche. Malheureusement, nous avons dû quitter avant la fin car les quintes de toux de Gisèle (dont la laryngite ne guérit pas malgré les soins prodigués) ne convenaient définitivement pas au caractère sacré du concert.

De retour à l’appartement, c’est la routine habituelle du week-end : apéro, pasta, vino et dolci … on n’oublie pas ses racines italiennes ! Grazie Gisèle !

vendredi 26 septembre 2008

Arche de La Défense


Aujourd’hui, c’était journée de grands vents frais et de soleil éblouissant. Une belle journée pour visiter l’Arche de la Défense. Géographiquement, la Défense est située sur la Voie Royale, un axe tracé en 1640 par le célèbre paysagiste du château de Versailles, André Le Nôtre.


Ce projet a été instigué en 1958 par décret sous l'impulsion du Général de Gaulle. Le quartier de la Défense, à l’ouest de Paris, est ainsi devenu, en 50 ans, le plus important quartier d'affaires européen. Aujourd'hui, plus de 150 000 personnes y travaillent et plus de 20 000 y vivent.

Se retrouver au centre de ces édifices gigantesques à l’architecture hyper-moderne procure une sensation de vertige. Le vertige s’accentue en empruntant l’ascenseur vitré pour se rendre sur le toit de l’arche à plus de 110 mètres de hauteur. De là-haut, on a une vue imprenable sur Paris, sur l’Arc de Triomphe et sur la tour Eiffel.

Au retour, nous avons fait un arrêt pour photographier la Cité de la mode et du design qui ouvrira ses portes bientôt.

Voilà qui complétait bien la journée.

jeudi 25 septembre 2008

Zadkine, Bourdelle et Carmen


Notre journée a débuté par une visite au musée Zadkine à quelques rues de l’appartement, près du Jardin du Luxembourg. Ce musée est consacré à l'oeuvre du sculpteur Ossip Zadkine . Il a été inauguré en avril 1982 dans la maison et l'atelier où il a vécu et travaillé de 1928 à sa mort en 1967. Ses sculptures sont exposées dans le jardin et les cinq salles du musée.

Après dîner, nous nous sommes rendus au musée Bourdelle, également situé à quelques rues de notre appart. Lesculptures d'Antoine Bourdelle ne nous ont pas beaucoup émus. À cet égard, Zadkine remporte largement la palme aujourd’hui.


Au retour, après notre arrêt quotidien chez Monoprix, on a pris un souper frugal : mini quiche lorraine et tajine de poulet aux olives, le tout légèrement arrosé d’un Château Bacchus. Légèrement, car nous sommes allés au Théâtre national de Chaillot assister à une représentation de Carmen.


Nous avons assisté à un spectacle ravissant de danse et de chant. La troupe espagnole de Antonio Gadès et Carlos Saura nous a ensorcellés avec sa musique, sa danse rythmée et ses mouvements. Du flamenco endiablé ! Les quelque 1 200 spectateurs ont témoigné leur satisfaction par des applaudissements nourris ; cependant, contrairement à une pratique courante à Montréal, personne ne s’est levé, ni n’a crié Bravo ! Autre pays, autres mœurs.

mercredi 24 septembre 2008

Parc Monceau


Un malheureux gros mal de gorge (laryngite ?) a cloué Gisèle au lit très tôt hier soir. Nos problèmes d’huile à moteur dans les articulations, de gorge irritée et d’extinction de voix, le tout conjugué à une rencontre avec Madame Vasseur (la proprio) en avant-midi ont fait en sorte que nous sommes repartis à la conquête de Paris un peu après 13 h.
Pour ce départ tardif, nous avons décidé de parcourir un circuit d’à peine 2, 4 km, celui du Parc Monceau. Superbe parcours où nous avons pu admirer des maisons du quartier des Ternes, quartier considéré comme l'un des plus huppés de Paris avec la plaine Monceau. Outre ces belles demeures, angle Pierre Le Grand et Daru, nous avons pu voir l’extérieur de la Cathédrale orthodoxe Saint Alexandre Nevsky qui était fermée lors de notre passage. En poursuivant notre route, nous avons découvert une magnifique maison normande au 8 Alfred de Vigny, dans la cour du Conservatoire international de musique : un trésor bien caché.




Puis, nous sommes entrés au Parc Monceau dans le 8e arrondissement. Dans les allées ombragées, on a pu observer une population impressionnante de nounous de toutes les couleurs poussant fièrement des landaus luxueux dans lesquels dormaient les enfants des plus nantis du quartier.

Suffisant pour aujourd’hui.

mardi 23 septembre 2008

De La Villette aux Buttes Chaumont via la Mouzaïa


Départ un peu tardif, ce matin. On dirait qu’il manque un peu d’huile dans le moteur à moins que ce ne soit du sable dans les engrenages ? Qu’à cela ne tienne, nous avons quitté l’appartement vers 11 h et sommes partis à la conquête de deux nouvelles Promenades de ce Paris moins connu. D’abord La Villette et la Mouzaïa.

Nous avons revu, avec beaucoup de plaisir, la Cité des sciences et de l’industrie, la Cité de la Musique, le canal de l’Ourcq, la Grande Halle, anciens abattoirs de Paris. Nous avons assisté à une répétition d’un orchestre interprétant une œuvre moderne, pour ne pas dire futuriste, d’où jaillissaient des bruits de tôles frappées, de lance-flamme bruyants, de batteries mécaniques percutantes et de projections audio-visuelles ésotériques (œuvre de François Delarozière, génial inventeur de machines, qui présente sa Symphonie Mécanique). Tout cela dans le cadre du Festival des Arts Turbulents. Malheureusement, nous avons raté Jean-Pierre Larroche, talentueux bidouilleur d’objets qui s’obstine à interroger ce qu’on croyait évident. YESSSS !!!

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le quartier de la Mouzaïa. Dans ce quartier, se succèdent des maisons d’allure modeste de la fin du XIXe siècle sagement rangées de part et d’autre de rues en pente suivant la topographie particulière des terrains. À cet emplacement, se trouvait l’une des plus importantes et des plus anciennes carrières de gypse de Paris en activité jusque dans les années 1870. En raison de l’instabilité du sous-sol percé de galeries, les constructions furent limitées à un étage sur rez-de-chaussée, conférant ainsi à l’ensemble une heureuse impression d’homogénéité.

Puis, nous sommes allés au Parc des Buttes Chaumont que nous avons traversé pour nous rendre à la Butte Bergeyre, la butte la plus secrète de Paris qui s'élève à près de cent mètres d'altitude. Peu de gens connaissent ces quelques petites rues, loties dans les années 1920 à la place d'un stade. Cependant, il faut gravir un escalier de 78 marches pour accéder à ce lieu insolite. Et ce, en fin de journée ! Misère !

Trois métros plus tard, nous sommes de retour à la maison pour ajouter un peu d’huile dans le moteur.

lundi 22 septembre 2008

Du musée de l’Orangerie au Centre Pompidou


La journée a débuté par une visite au musée de l’Orangerie. Comme son nom l’indique, ce musée est installé dans une ancienne orangerie édifiée en 1852 pour y abriter les orangers du jardin des Tuileries. En 1921, cet édifice est attribué à l’administration des Beaux-arts et Claude Monet, sur invitation, choisit d’y installer le grand ensemble mural des Nymphéas, dont les motifs lui ont été fournis par les nénuphars de l'étang de son jardin à Giverny. On peut en faire une visite virtuelle en cliquant sur le lien suivant Nymphéas http://www.musee-orangerie.fr/homes/home_id24799_u1l2.htm
Outre les Nymphéas, on y découvre, à l’étage inférieur, une impressionnante collection de tableaux de Picasso, Utrillo, Cézanne, Renoir, Modigliani, Matisse et de nombreux autres illustres peintres. Pour les connaisseurs, il s’agit de la collection de Paul Guillaume et de Jean Walter !

Nous avons complété notre journée en poursuivant nos promenades dans Paris avec le circuit des Halles http://www.parisinconnu.com/promenades/p5p6.php. Ainsi, nous avons visité les Halles, franchi quelques passages dont ceux dits du Grand Cerf, de l’Abbé, de l’Ancre et de Molière. Nous avons admiré la plus vieille maison de Paris, la maison Flamel datant de 1407 et nous avons terminé notre journée au centre Pompidou et à l’église St-Merri.

Nous sommes revenus heureux et très fatigués. Un rosé frais en apéro et un Chiroubles chambré avec le couscous aideront sûrement à récupérer nos forces vacillantes en cette fin de journée …

dimanche 21 septembre 2008

De Montorgueil à Saint-Georges à Montmartre



Plus en forme ce matin qu’hier mais un peu moins que demain !! Nous sommes partis à 10 h pour nous rendre à l’église Saint-Eustache dans le quartier Montorgueil où l’on célébrait une messe à 11 h. La particularité de cette messe, c’est qu’elle était accompagnée de chant grégorien. Coïncidence, c’était la fête de saint Eustache, patron de la paroisse ! Gisèle était dans tous ses états. Une belle église fréquentée par des célébrités depuis le 17e siècle ( Louis XIV, Lulli, Molière, Colbert, Rameau…), un officiant sympathique et articulé, un orgue tonitruant et un chœur de chant vibrant d’émotion ont contribué à faire de cette messe un événement marquant pour la plupart des fidèles réunis dans la nef. Pour la plupart …

Après cet événement, nous avons musardé dans la rue Montorgueil où avait lieu le marché dominical. Les habitants du quartier viennent en grand nombre y faire leurs emplettes de fruits, de légumes, de viande et de poisson.

Ensuite, nous avons emprunté de grandes et petites rues et des passages du quartier Saint-Georges pour nous rendre jusqu’à Pigalle, dans Montmartre. C’est presque comme le chantait Georges Ulmer : un p’tit jet d’eau, une station de métro entourée de bistrots… Mais c'est aussi tout un commerce florissant de rencontres sollicitées et brèves dans les nombreux petits hôtels où l’on affiche à l’entrée Demande d’hôtesses sympa qui cherchent, à leur tour, des clients sympa ! C’est la vie à Pigalle.

On trouvera notre trajet de la journée en consultant les parcours Saint-Georges et Montorgueil des Promenades dans Paris.

samedi 20 septembre 2008

Farniente et Bibliothèque nationale de France



Nous nous sommes réveillés très tard ce matin. Nous avons débouclé les valises, pris notre déjeuner (pardon notre p’tit déj) lentement en savourant croissants, pain brioche, confitures et délicieux café en se disant qu’une belle journée ensoleillée s’offrait à nous. En réalité, ce n’était pas vraiment différent de ce que faisons tous les jours à la maison mais … nous sommes à Paris et nous petidéjeunons en contemplant cette ville que nous affectionnons particulièrement.

Ce n’est que vers 15 h que nous avons emprunté le métro vers la Bibliothèque nationale de Paris, la Bibliothèque Mitterand, dans le quartier Bercy. Nous sommes descendus à la station Quai de la Gare, avons photographié et filmé le Palais des Sports sur la rive droite de la Seine. Puis, en longeant la Seine sur la rive gauche, nous avons atteint la Bibliothèque Mitterand.

Réalisation audacieuse signée par l'architecte Dominique Perrault à la demande de François Mitterrand qui l'a inaugurée le 30 mars 1995, la Bibliothèque Nationale est composée de 4 tours de verre vertigineuses représentant quatre livres ouverts encadrant, en contrebas, un jardin planté d'espèces rares et de conifères déterrés à l'âge adulte et replantés selon des techniques d'avant-garde. On y trouve plusieurs millions de livres et de journaux accumulés depuis plusieurs siècles. Elle possède la quasi-totalité des imprimés (livres et journaux) depuis François Ier, plus une collection inestimable d'éditions originales des plus grands auteurs (une bible de Gutenberg, des écrits de Rabelais, François Villon, etc.).

De là, nous nous sommes dirigées vers la rue Louise Weiss. L'avant-garde de l'art contemporain a fait de cette rue du XIIIe arrondissement son quartier général. Les six premières galeries se sont installées en 2001, on en compte aujourd'hui plus de quinze.

Pour le retour à la maison, arrêt sur la Place Bercy pour une bière fraîche. Bien désaltérés, nous avons pris la ligne de métro 14 qui est l'une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Elle relie la station Saint-Lazare à la station Olympiades en traversant le centre de Paris selon une diagonale nord-ouest / sud-est. L'architecture des stations et la possibilité de s'asseoir à l'avant et de regarder défiler les tunnels font de la ligne une attraction touristique en elle-même. L'automatisation de la ligne permet en effet aux voyageurs de se placer à l'avant de la rame, pour observer la voie comme un conducteur la verrait depuis la cabine.

Arrivée à l’appart, re-apéro, dîner saucisses-moutarde, Médoc chambré et préparation de la journée de demain. Dodo réparateur du décalage qui traîne encore de la patte.

vendredi 19 septembre 2008

C'est bien parti !


Tel que prévu, nous sommes partis, hier soir, à 20 h de PET et sommes arrivés à 8 h 30 à CDG. Une envolée comme on les aime : calme, douce, sans turbulences. Le trajet de l’aéroport à Paris par le RER B s’est effectué en un temps record ou presque, de telle sorte que nous sommes arrivés à l’appartement un peu trop à l’avance.

À 11 h, nous avons rencontré la proprio, Madame Mia Vasseur, qui nous a accueillis avec 15 roses blanches, rouges et roses. Un rapide tour de l’appartement moderne et nous sommes chez nous pour environ 3 semaines. C’est magnifique ! Plein sud ! À gauche, nous voyons le musée de la Fondation Cartier, au centre, le cimetière du Montparnasse et, à droite, la tour Montparnasse et la tour Eiffel. En prenant la douche, on aperçoit le Panthéon, les Invalides et le Sacré-Cœur. Inutile d’ajouter que cet appartement moderne nous séduit.

Un dîner (pardon, un déjeûner) à la Brasserie Le Raspail Vert, des courses chez MonoPrix, un apéro vin rosé-olives sur la terrasse, un souper (pardon, un dîner) au saucisson, à la terrine au poivre vert arrosé d’un excellent Côtes-du-Rhône et déjà notre lit nous invite à la détente. On ne peut résister à une telle invitation !

C’est bien parti !

jeudi 18 septembre 2008

Promenades dans Paris


Au cours des 3 prochaines semaines , nous serons à Paris. Il s'agira de notre 4e séjour dans la Ville Lumière. Nous avons préparé de nombreux circuits nous inspirant, entre autres, de Promenades dans le Paris inconnu et, plus particulièrement, des Parcours insolites.


Ainsi, nous «marcherons» Paris à la découverte ou à la redécouverte de lieux célèbres et d'autres moins connus : les quartiers du Bois de Boulogne, de La Villette et de la Mouzaïa, du parc Monceau et des Batignolles, de Montmartre, les passages Vendôme, du Grand-cerf, de Molière et autres. Nous irons également à Écouen (au nord de Paris) visiter le Château consacré à l'art de la Renaissance et, si on a de la chance, assister à un concert. Plusieurs musées sont également au programme : Marmottan, des Arts premiers, du Louvre, Cernuschi, de l'Érotisme, la Cité de l'architecture ... Nous retournerons à Notre-Dame, à la Sainte-Chapelle, à la basilique Notre-Dame-des-Victoires ainsi qu'aux églises St-Gervais et St-Protais pour ne nommer que celles-là. Nous prévoyons assister à un concert à l'église St-Eustache et peut-être à Saint-Merri. Nous souhaitons visiter la Comédie française, visite exceptionnelle organisée à l'occasion des Journées du patrimoine. Et nous verrons probablement un ou des spectacles si nos journées ne nous laissent pas complètement épuisés...


Nous retournerons également à la Défense, au cimetière Montparnasse, sur la Promenade plantée. Nous ferons une excursion sur la Seine, le soir, pour admirer les monuments illuminés.

On s'attardera sûrement dans les boutiques et restos de notre quartier : à la boulangerie Poilâne, à la pâtisserie Stohrer, au Café de la Gare, à la Brasserie de La Coupole à deux pas de notre appartement.

Programme ambitieux si l'on ajoute une propension naturelle à la farniente ...