Nous nous sommes réveillés très tard ce matin. Nous avons débouclé les valises, pris notre déjeuner (pardon notre p’tit déj) lentement en savourant croissants, pain brioche, confitures et délicieux café en se disant qu’une belle journée ensoleillée s’offrait à nous. En réalité, ce n’était pas vraiment différent de ce que faisons tous les jours à la maison mais … nous sommes à Paris et nous petidéjeunons en contemplant cette ville que nous affectionnons particulièrement.
Ce n’est que vers 15 h que nous avons emprunté le métro vers la Bibliothèque nationale de Paris, la Bibliothèque Mitterand, dans le quartier Bercy. Nous sommes descendus à la station Quai de la Gare, avons photographié et filmé le Palais des Sports sur la rive droite de la Seine. Puis, en longeant la Seine sur la rive gauche, nous avons atteint la Bibliothèque Mitterand.
Réalisation audacieuse signée par l'architecte Dominique Perrault à la demande de François Mitterrand qui l'a inaugurée le 30 mars 1995, la Bibliothèque Nationale est composée de 4 tours de verre vertigineuses représentant quatre livres ouverts encadrant, en contrebas, un jardin planté d'espèces rares et de conifères déterrés à l'âge adulte et replantés selon des techniques d'avant-garde. On y trouve plusieurs millions de livres et de journaux accumulés depuis plusieurs siècles. Elle possède la quasi-totalité des imprimés (livres et journaux) depuis François Ier, plus une collection inestimable d'éditions originales des plus grands auteurs (une bible de Gutenberg, des écrits de Rabelais, François Villon, etc.).
De là, nous nous sommes dirigées vers la rue Louise Weiss. L'avant-garde de l'art contemporain a fait de cette rue du XIIIe arrondissement son quartier général. Les six premières galeries se sont installées en 2001, on en compte aujourd'hui plus de quinze.
Pour le retour à la maison, arrêt sur la Place Bercy pour une bière fraîche. Bien désaltérés, nous avons pris la ligne de métro 14 qui est l'une des seize lignes du réseau métropolitain de Paris. Elle relie la station Saint-Lazare à la station Olympiades en traversant le centre de Paris selon une diagonale nord-ouest / sud-est. L'architecture des stations et la possibilité de s'asseoir à l'avant et de regarder défiler les tunnels font de la ligne une attraction touristique en elle-même. L'automatisation de la ligne permet en effet aux voyageurs de se placer à l'avant de la rame, pour observer la voie comme un conducteur la verrait depuis la cabine.
Arrivée à l’appart, re-apéro, dîner saucisses-moutarde, Médoc chambré et préparation de la journée de demain. Dodo réparateur du décalage qui traîne encore de la patte.
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