mardi 23 septembre 2008

De La Villette aux Buttes Chaumont via la Mouzaïa


Départ un peu tardif, ce matin. On dirait qu’il manque un peu d’huile dans le moteur à moins que ce ne soit du sable dans les engrenages ? Qu’à cela ne tienne, nous avons quitté l’appartement vers 11 h et sommes partis à la conquête de deux nouvelles Promenades de ce Paris moins connu. D’abord La Villette et la Mouzaïa.

Nous avons revu, avec beaucoup de plaisir, la Cité des sciences et de l’industrie, la Cité de la Musique, le canal de l’Ourcq, la Grande Halle, anciens abattoirs de Paris. Nous avons assisté à une répétition d’un orchestre interprétant une œuvre moderne, pour ne pas dire futuriste, d’où jaillissaient des bruits de tôles frappées, de lance-flamme bruyants, de batteries mécaniques percutantes et de projections audio-visuelles ésotériques (œuvre de François Delarozière, génial inventeur de machines, qui présente sa Symphonie Mécanique). Tout cela dans le cadre du Festival des Arts Turbulents. Malheureusement, nous avons raté Jean-Pierre Larroche, talentueux bidouilleur d’objets qui s’obstine à interroger ce qu’on croyait évident. YESSSS !!!

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le quartier de la Mouzaïa. Dans ce quartier, se succèdent des maisons d’allure modeste de la fin du XIXe siècle sagement rangées de part et d’autre de rues en pente suivant la topographie particulière des terrains. À cet emplacement, se trouvait l’une des plus importantes et des plus anciennes carrières de gypse de Paris en activité jusque dans les années 1870. En raison de l’instabilité du sous-sol percé de galeries, les constructions furent limitées à un étage sur rez-de-chaussée, conférant ainsi à l’ensemble une heureuse impression d’homogénéité.

Puis, nous sommes allés au Parc des Buttes Chaumont que nous avons traversé pour nous rendre à la Butte Bergeyre, la butte la plus secrète de Paris qui s'élève à près de cent mètres d'altitude. Peu de gens connaissent ces quelques petites rues, loties dans les années 1920 à la place d'un stade. Cependant, il faut gravir un escalier de 78 marches pour accéder à ce lieu insolite. Et ce, en fin de journée ! Misère !

Trois métros plus tard, nous sommes de retour à la maison pour ajouter un peu d’huile dans le moteur.

1 commentaire:

Myriam a dit…

Bonsoir les amis,

Avec vous, je viens de passer un bon moment dans ce Paris merveilleux.
Et j'ai péché par envie aussi avec tous ces bons petits repas bien arrosés.
Continuez de bien profiter de votre beau séjour. On est "chanceux" de pouvoir vous suivre au jour le jour.
Tourlou,